Il est des contrées lointaines riches de mille merveilles sur qui des hommes veillent pour le plaisir d’énergumènes qui ne regardent même pas ce qu’il y a autour d’eux alors qu’il est fabuleux d’aller y poser quelques pas. |
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C’est ce que l’on m’a montré aujourd’hui Ignoré de toute mon enfance Non par dédain ou négligence Mais parce que j’y voyais que l’ennui Alors que je courais tous les jeudis Libre et sans aucune défiance Quand on est le roi de l’existence Puisqu’on me pardonne d’être petit. |
Partir d’Hérépian pour la balade, Gravir peu à peu en marchant à pieds Pour arriver sur de rugueux rochers, C’est là-haut la crête de Labbade Avec le vent qui souffle l’aubade Puis descendre toujours par des sentiers Tout en bas vers de petits clochers Croisés au cours de la promenade |
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Qui s’en remonte aux orgues de Taussac Où le vent continue sa romance Se fichant de toutes doléances Quelle que soit la charge de ton sac Même à sa fin en simple cul-de-sac, Offrant à voir toutes les nuances Qui varient selon les circonstances D’état de forme, d’envie et de « gnac ». |
Il faut parcourir un chemin de croix, Croix de Tribes et celles de Capimont Se laisser aller comme un vagabond Vers le village que l’on aperçoit Au travers des feuillages, buis et bois Pour revenir par des ceps verdoyants Jusqu’aux maisons qui se disent : « Hérépian » Car cela ne demande aucun exploit…
Dany (la Marmotte) Hérépian le 6 mai 2010 |
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